De l'art ou du cochon ?
C'est un peu comme s'il avait ouvert la boîte de Pandore. Il a poussé la porte grinçante et mal huilée d'un moyen d'expression que j'avais caressé par hasard, quelquefois.
J'avais créé pour les autres, pour faire plaisir, pour rigoler, j'avais créé à dessein. J'avais créé pour le résultat, vite, brouillon... aujourd'hui je créée sans but, pour moi, et c'est mille fois plus riche. Je me regarde inventer sans penser si ça va plaire. J'expérimente, je teste, je copie, aussi, c'est encore timide et sans grande envergure, mais je sens là un océan de possibilités, un openfield prêt à être ensemencé et fichtre, c'est bon ! Je me découvre, je m'accouche. Je dessine, je peins, je modèle, j'entortillonne et emberlificotte, je photographie, je transforme, je plagie, je voudrais aussi coudre, tricoter, chanter, écrire un roman, des chansons, custumiser, sculpter, et bouillonner encore d'envies et d'idées ! Et curieusement, mes mots se tarissent.