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ALucubrations
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8 avril 2011

Voilages

Quand j'angoisse, il y a trois cas de figures

1) Je suis avec des gens qui me mettent à l'aise, et là, deux possibilités.

          a - Je suis renfermée, triste, je parle peu et ça se voit vite que j'ai pas la frite. On me demande si ça va, je dis non et éclate en sanglots, où que je sois. Peu fréquent, mais assez impressionnant pour marquer les esprits. Je me fous moi-même la honte.

          b - Je suis complètement hystérique, je fais blague sur blague en riant très fort, the Al'super show. Je n'écoute pas les autres, coupe la parole et cherche la moindre perche pour faire un bon mot. Je me rends compte après coup que j'ai été complètement ridicule, montée sur piles, à me montrer MOI MOI MOI et à raconter des trucs dont tout le monde se fout. J'ai honte

2) Je suis avec des gens qui ne me mettent pas à l'aise. Invariablement, je fais l'huître et chiale toute seule dans mon coin en priant qu'on ne me voie pas. Ou qu'on me voie. De toutes façons j'ai honte.

3) Je suis seule. Sur ce point j'ai évolué. Si si. Avant je me terrais dans mon lit, sous ma couette, et me réfugiais dans le sommeil ou les films crétins, en m'autoflagellant et maudissant mes parents d'avoir engendré un tel monstre. P1100133Maintenant je me fais du bien, du bain, du chaud, du doux, et je me pousse. J'essaie. Je vais pleurer sur l'épaule de quelqu'un, quoi, ma victime plus ou moins volontaire. La honte.

Quand j'angoisse, je sens en moi comme un manque, assez similaire, je crois, à ce que ressentent les fumeurs quand ils ont besoin d'une cigarette. Je me sens submergée et essayant désespérément d'attraper une bouffée d'air quand la vague veut bien me pousser un peu vers l'air, j'aurais besoin d'une bouée, d'une main, d'un masque à oxygène!... Je suis susceptible, à fleur de peau, je me sens vulnérable. J'angoisse.

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