Je chie sur le bourrage de cerveau
Une petite jupe noire, une veste en cuir, et hop!vla-t-y pas qu'un homme me demande, dans la rue:
"Voulez-vous être ma fiancée?"
C'était un peu précipité, mais la proposition m'a touchée.
PLaire est pour moi le plus grand des mystères... je n'ai jamais autant plu que quand je ne me travestissais pas. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que quand je ne me travestissais pas. Quelquechose m'a pourtant ramenée vers le factice, cette volonté de coller aux stéréotypes filiformes des magazines. Et avec, l'angoisse de ne pas être "comme il faut". Comme il faut. Comme il faut quoi? C'est terrible de se persuader qu'il faut être comme ci, comme ça, de se perdre dans les pages glacées des pièges de papier, ces affiches envahissantes et obsédantes, diables qui nous pointent en ricanant parce qu'on n'est pas "comme il faut" !
Je suis différente des canons de beauté à la mode.
Parfois je plais, parfois non.
Jamais je ne m'accepte.
Grave.